Cette réalisation de l’année indigène a opéré un tournant sans précédent dans l’histoire même des nations dites civilisées laquelle a formulé la vraie définition du concept liberté. En effet, le désir de vivre en l’homme et en femme libre n’a rien à voir avec la pigmentation de la peau encore moins par rapport aux classes mais bien au contraire, c’est un droit inaliénable et inviolable à tout homme et femme naissant dans ce bas monde. D’ailleurs, la quintessence de cet accomplissement fut le simple constat que la nation haïtienne ne s’est pas enorgueillie de cette fierté car elle est allée propager la flamme d’espoir, d’autonomie et de souveraineté dans la plupart des territoires en proie au même traitement infligé par les protagonistes de l’époque coloniale. Alors, vient ici la question de ne pas se demander même pas qu’avons effectué pour garantir ce patrimoine historico-culturel que nous ont légué nos ancêtres ? Par contre, le deuil de ce temps ce serait de voir que certaines religions n’osent guère commémorer cette date par peur de mettre en péril leur foi religieuse.

 

Quel dommage ! Peut-être dure et sévère, la religion ne nous a aidé en rien à l’acquisition de l’indépendance. De ce fait, la religion ne s’est nullement séparée de son plus bas instinct, la domination des esprits.  

 

Ecrit par : MONESTIME Kepsen